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Comme je vous en ai déjà parlé dans un précédent billet, je souhaitais participer à différents #geneatheme au cours de l’année.
Pour le mois de mars, Sophie Boudarel, dans son article sur son blog « La Gazette des Ancêtres » nous propose de partir sur les traces d’un métier oublié.
Dans ce contexte, j’ai fait quelques recherches sur les métiers disparus exercés par mes ancêtres. Beaucoup exercaient des métiers dans l’agriculture, le bois, le métal, …
Dans tous ces métiers, l’un d’eux a retenu mon attention, car relativement régional : le marcaire.
Je vais donc essayer de vous expliquer un peu ce métier.
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Qu’est-ce qu’un marcaire ?
Selon le Larousse Universel : « Dans l’Est de la France, nom donné aux éleveurs ou vachers s’occupant des soins du bétail et de la fabrication du fromage dans une marcairie »
Selon l’Encyclopédie Universelle Flammarion : « Fermier des Vosges qui s’adonne spécialement à la fabrication du fromage »
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La vie de marcaire
La montée dans les Chaumes
Les Vosges étant riches en forêts, les marcaires devaient monter sur les Chaumes, plus riches en herbages pour faire paître le bétail.
La montée dans les Chaumes ne se fait pas avant la Saint-Urbain (25 mai). Cette montée se fait au son des cloches suspendues au cou des vaches. Le marcaire suit son troupeau avec éventuellement l’aide d’une ou plusieurs personnes qui resteront sur les Chaumes avec lui pour l’aider dans ses tâches pendant les 4 mois de la saison chaude.
La vie quotidienne
La vie quotidienne d’un marcaire sur les Chaumes est très rythmée :
- traite des vaches le matin et le soir, avec pour seuls outils un tabouret, un seau gradué à l’aide de clous (pour mesurer la quantité de lait fournie par chacune de ses vaches) et ses mains.
- fabrication du Munster ou Géromé en fonction du côté des Vosges où il est fabriqué. Pour fabriquer ce fromage, le lait est chauffé, puis emprésuré. Le caillé se forme ensuite, puis il est découpé et le petit-lait est enlevé. Le caillé est ensuite mis en moule où il pourra s’égoutter. Lorsque cette étape est jugée suffisante par le marcaire, il procède alors à l’affinage qui s’étalera sur plusieurs semaines(retournements, salages, essuyages et lavages).
- soins des vaches
- vente des fromages sur les marchés et foires avoisinantes
Intérieur d’une marcairie, 1930 (dessin : Hans Matter)
La descente dans la vallée
Passés les 4 mois de la saison chaude sur les Chaumes, les marcaires redescendent vers le 25 septembre dans leurs villages respectifs pour y passer l’hiver.
Les mois d’hiver
L’hiver peut être très long dans ces régions, les marcaires ont besoin de compléter leurs revenus pendant cette période.
Souvent, ils deviennent tisserands. Ce métier est très manuel jusqu’à la fin du XIXe siècle et est donc accessible par tous les foyers.
Autre métier souvent exercé en hiver est celui du travail du bois (fabrication de contenants, …)
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Quelques marcaires dans notre généalogie :
- Jean Joseph CUNY né vers 1779
- Joseph REMY (1795-1862), noté Fromager, Tisserand ou Marcaire en fonction des actes
- Nicolas TISSERANT (v.1744-1823) et son fils Nicolas Joseph TISSERANT (1787-1865)
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Conclusion :
Ce métier n’a pas complètement disparu. Il existe toujours mais, mais plus en tant que tel. De nos jours, il existe encore des « marcaires », mais qui se sont transformés en propriétaires de ferme-auberge qui proposent dans leur restaurant du fromage fabriqué sur place.
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Sources et liens :
- Image « Marcaires de la Montagne » sur Gallica
- Livre « L’Alsace, le pays et ses habitants » par Charles GRAD (1909)
- Site de la Ville de Munster : http://www.ville-munster68.fr/gastronomie_fromage.aspx
- « Économie rurale de la France depuis 1789 » par M. Léonce de Lavergne
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