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Marie Pauline TISSERANT (1877 – 1960)
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Suzanne Amélie MATHIEU (1905 – 1962)
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Pour cette Journée de la Femme 2015, j’ai souhaité rendre hommage à 2 de mes ancêtres.
2 femmes qui ne se sont jamais connues … mais aux vies si étrangement « similaires »…
A gauche, Marie Pauline TISSERANT, née en 1877 à Gérardmer (Vosges). A droite, Suzanne Amélie MATHIEU, née en 1905 à Ormes-et-Ville (Meurthe-et-Moselle).
Plus de 80 kilomètres séparent les 2 villes de naissance de mes 2 ancêtres, et 22 numéros Sosa (Pauline est le Sosa 53, alors que Suzanne est le 31).
Alors qu’elles ne sont encore que des enfants, elle perdent successivement leur mère et père. Pauline perd sa mère à l’âge de 8 ans, et son père 13 mois plus tard. Suzanne perd sa mère à 9 ans, et son père 10 mois plus tard.
Chacune se marie : Pauline en 1903 avec Adrien Auguste BERNARD, Suzanne en 1929 avec René REDON.
Pauline mettra au monde 9 enfants, dont 3 décèderont avant d’avoir atteint l’âge d’un an. Quant à elle, Suzanne mettra au monde 7 enfants qui atteindront tous l’âge adulte.
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Elles recevront chacune la Médaille de Bronze de la Famille Française en 1949 pour Pauline et 1947 pour Suzanne pour avoir élevé 7 enfants avec une grosse majorité de garçons.
Elles ont toutes deux perdu un ou plusieurs enfants à la guerre :
- 2 enfants pour Pauline en 1944 : Victor Marcel, l’aîné, victime civile, décédé à la suite de blessures dues à un éclat d’obus; Georges Charles, victime civile aussi, tué par des tirs alliés qui l’ont pris pour un allemand.
- 1 enfant pour Suzanne pendant la Guerre d’Indochine : son aîné, André Camille.
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Et voilà le portrait de ces 2 femmes qui n’ont pas été épargnées par la vie … Je voulais leur rendre hommage pour se rappeler que le siècle dernier encore, la mortalité infantile était encore très présente, en plus des 2 guerres, mais que les gens « faisaient avec ».
Et vous, avez-vous trouvé des similitudes de destins entre certains de vos ancêtres, sans qu’il n’y ait de lien de sang (hormis dans vos veines …) ?
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Sources et liens :
- Collection personnelle
- Images de la Médaille de la Famille Française
- Archives des Vosges
- Archives de Meurthe-et-Moselle
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J’aime beaucoup moi aussi ces destins croisés, voire ces trajectoires parallèles mais similaires. Et comme vous, je suis touchée par cette mortalité infantile au 19e siècle. J’en ai d’ailleurs fait un billet. Il m’arrive après des heures passées dans les actes de décès de me sentir oppressée…
Merci beaucoup pour votre commentaire !
Bon récit 🙂
Ce qui me frappe en comparant les deux photographies, c’est qu’étrangement on peut remarquer la même forme de visage et de sourcils!
Merci ! 😀
La ressemblance est étonnante car elles n’ont aucun lien de parenté (avéré) entre elles !